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Qu’est-ce que le bilan fonctionnel ?
18 mai 2019

Le bilan fonctionnel est une forme particulière du bilan comptable. Pour le dirigeant d’entreprise, il s’agit d’un outil d’analyse efficace offrant une autre perspective sur l’état de santé de l’établissement sur le plan financier, au terme d’un exercice comptable. Contrairement au bilan comptable, il permet de se focaliser sur les ressources et les emplois. De quoi identifier les points à améliorer à ce niveau.

Bilan fonctionnel d’une entreprise

Le bilan fonctionnel est établi à partir des données brutes utilisées pour dresser le bilan comptable, avant la répartition du résultat. Ces éléments sont toutefois réorganisés de manière à offrir une lecture différente de ces informations.

Pour le bilan comptable, le raisonnement se traduit en termes d’actifs et de passifs. Avec le bilan fonctionnel, en revanche, c’est la structure financière de l’établissement qui est mise en avant.

Dans la pratique, cette nouvelle présentation permet de comprendre l’origine et l’utilisation des fonds à la disposition de l’entreprise. Ce bilan donne ainsi les moyens de connaître avec précision la source et les finalités de l’argent contribuant au fonctionnement de son activité.

Le résultat du bilan fonctionnel est un excellent outil d’aide à la décision pour les entrepreneurs comme les chefs d’entreprise. En effet, au regard de cette information, ces derniers peuvent adopter des mesures concrètes pour résoudre les éventuels problèmes. Ce qui leur permet d’anticiper les risques et de revoir la stratégie globale de l’établissement.

Par exemple, si le résultat du bilan est négatif, l’entreprise se trouve dans une situation assez problématique et peut être contrainte d’effectuer des emprunts pour continuer à fonctionner. Cet outil aide alors à évaluer sa capacité d’autofinancement ou d’endettement. S’il est positif, l’état financier de l’établissement témoigne d’une bonne gestion des activités. Ce bilan permet par ailleurs de calculer le seuil de rentabilité des fonds investis dans son fonctionnement.

À lire : les tarifs d’une solution d’expert comptable en ligne ? 

À quoi sert ce bilan fonctionnel ?

À la base, le bilan fonctionnel sert à évaluer la structure financière d’un établissement. Il permet notamment de connaître avec précision ses besoins au quotidien et les ressources disponibles à cet effet.

Grâce à sa présentation caractéristique, le bilan fonctionnel donne les moyens de déterminer les besoins en fonds de roulement de l’entreprise. Cet indicateur est indispensable pour le bon fonctionnement de son activité. Ce bilan permet aussi de calculer et d’analyser la rentabilité de l’entreprise en se basant sur sa trésorerie, son besoin en fonds de roulement (BFR) et son ratio de rotation (clients, fournisseurs et stocks).

À partir de ces données, les dirigeants peuvent calculer leur marge de sécurité sur le plan financier et assurer l’équilibre structurel de l’activité de l’entreprise. Le bilan donne en somme un aperçu de la solidité financière de l’entreprise et aide à anticiper les risques potentiels.

Raxonati accompagne les entreprises dans la gestion comptable de leur activité, notamment en ce qui concerne le calcul du bilan fonctionnel et la définition des différentes recommandations qui en découlent.

Spécialisée dans la gestion comptable en ligne, notre équipe peut s’occuper du bilan fonctionnel ou du bilan comptable de tout type de structure. De plus, nos experts-comptables sont disposés à vous fournir des conseils sur mesure pour redresser votre bilan et optimiser les résultats de votre entreprise.

Contactez l’équipe de Raxonati pour toute question ou plus de détails sur la prestation du cabinet d’expert-comptable en ligne !

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Quel statut juridique pour une entreprise de plomberie ?
15 mai 2019

Le statut juridique d’une entreprise de plomberie doit être choisi avec discernement à sa création. En effet, cet élément sera décisif pour son bon fonctionnement au quotidien, sa rentabilité et son expansion future. Le statut juridique établit le cadre légal auquel l’établissement sera soumis. Le statut définit notamment son régime fiscal et social ainsi que les relations entre les dirigeants, les investisseurs, les associés, etc.

Comme toute autre structure, une entreprise de plomberie doit prendre en compte son profil et ses objectifs pour trouver le statut juridique le plus adapté. En cas de mauvais choix, l’entrepreneur risque de freiner le développement de son activité ou d’accumuler les frais de changement de statut.

Choisir le statut d’auto-entrepreneur

Le statut d’auto-entrepreneur est particulièrement intéressant pour un plombier disposant de ressources faibles et envisageant de se focaliser sur de petits travaux. Ce statut offre par ailleurs une grande indépendance à l’artisan plombier qui souhaite exercer sans associé.

En tant qu’auto-entrepreneur, le plombier pourra simplifier nettement les exigences comptables, administratives et fiscales liées à son activité. Son immatriculation est gratuite et il est soumis au régime des micro-entreprises. De plus, l’entrepreneur n’aura à payer qu’une seule cotisation sociale pour l’ensemble de sa protection sociale.

Le plus grand inconvénient de ce statut réside dans le fait d’unir le patrimoine de l’entreprise à son patrimoine personnel. De ce fait, tout problème survenant au niveau de son activité affectera directement les biens de l’artisan. Néanmoins, si tout se passe bien, ce risque sera compensé par les bénéfices générés par l’activité.

D’un autre côté, outre l’absence d’associé, le statut juridique d’auto-entrepreneur implique de nombreuses limitations. Par exemple, le régime fiscal appliqué change dès que le revenu annuel de l’entreprise dépasse un certain seuil.

Les plafonds en vigueur sont généralement communiqués par l’administration fiscale pour l’exercice en cours. Le régime micro-fiscal est par ailleurs soumis à certaines conditions. Il est important de bien vérifier ces différents critères pour bénéficier de ses nombreux avantages.

À lire : créer une société SARL en ligne facilement !

Créer une société de plomberie

Le statut de société de plomberie s’impose d’emblée si l’entrepreneur compte s’associer à d’autres artisans plombiers, puis recruter des apprentis ou des salariés. Ce choix est également recommandé s’il envisage d’exercer cette activité à titre principal et de façon intensive. Dans ce cas, il doit investir en conséquence.

Le statut juridique de société requiert généralement un fonds de départ assez conséquent. Néanmoins, il permet de séparer son patrimoine personnel de celui de l’entreprise. Les biens de l’entrepreneur sont ainsi protégés des éventuels soucis financiers issus de son activité.

Grâce à ce statut, les risques sont partagés entre les associés, au même titre que les bénéfices. L’un des plus grands atouts de la société, c’est son potentiel de développement. L’entreprise a en effet la possibilité d’intensifier son activité et d’augmenter ainsi ses revenus, au fil des entrées des associés.

De plus, l’entrepreneur a largement le choix entre toutes les formes de société (SAS, SARL, SNC, etc) pour optimiser la fiscalité de son établissement. Chaque statut doit toutefois être analysé minutieusement pour trouver la solution la plus adaptée à sa situation.

Expert-comptable en ligne pour TPE, Raxonati peut vous accompagner dans la création de votre entreprise plomberie. Nos experts vous aideront à opter pour le statut juridique le plus adapté à vos attentes et à vos objectifs.

Contactez notre cabinet d’expertise comptable en ligne Raxonati pour obtenir davantage de précisions sur sa prestation !

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Meilleurs experts-comptables Lyon
13 mai 2019

Il est important de bien choisir son expert-comptable pour connaître précisément son état financier et piloter son entreprise en conséquence. En travaillant avec ce professionnel, l’entrepreneur espère ainsi obtenir un soutien sur mesure.

Pour pouvoir offrir un accompagnement personnalisé, l’expert-comptable doit entretenir une relation de proximité avec ses clients. Il pourra ainsi simplifier la gestion de la comptabilité de l’entreprise et aider les dirigeants dans leurs prises de décisions.

Les qualités recherchées chez un expert-comptable

En faisant appel à un expert-comptable, l’entrepreneur s’attend à bénéficier d’un soutien, d’un suivi et d’un accompagnement 100 % personnalisé. Le comptable sera ainsi capable de s’adapter aux problématiques du métier et aux objectifs du professionnel.

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Toutefois, un service sur-mesure nécessite avant tout une réelle proximité entre l’entreprise et son expert-comptable. Ce type de prestation implique également des outils intuitifs, fluides et sources de valeur ajoutée. De cette manière, le professionnel bénéficiera d’une gestion simplifiée de sa comptabilité et de recommandations adaptées.

L’offre du cabinet Raxonati remplit tous ces critères essentiels. En effet, nous proposons l’expérience et le savoir-faire d’un expert-comptable tout en mettant à profit l’instantanéité et la performance du Web. Grâce à ses spécificités, le cabinet se positionne parmi les meilleurs experts-comptables à Lyon.

Depuis le début, nous cherchons à fournir une solution web ultra qualitative et performante à tous nos clients et partenaires. La solution développée et proposée par notre équipe repose par ailleurs sur trois principes fondamentaux : simplicité, mobilité et sécurité.

Un comptable conscient des enjeux de chaque activité

La gestion de la comptabilité d’un commerce de proximité ou d’une entreprise est généralement dictée par de nombreux paramètres définissant ses spécificités. En effet, tout dépend de la nature de son activité, de la taille de l’établissement, etc. Un bon expert-comptable doit tenir compte de tous ces éléments.

Les commerçants ont souvent des difficultés à maîtriser leur comptabilité. En raison de tous les éléments qu’ils doivent gérer simultanément (caisse, factures, approvisionnement, etc.), il leur est difficile de tenir un livre comptable. De plus, ils ne peuvent pas se rendre régulièrement chez leur comptable. Ils ont donc besoin d’une solution de proximité, et surtout pratique, pour éviter de perdre du temps.

Les artisans, pour leur part, comptent rarement leurs heures. Il serait donc inopportun d’augmenter leur charge de travail au quotidien. Et pourtant, la comptabilité peut prendre beaucoup de temps. Avec le service de compta online de Raxonati, les artisans peuvent également se décharger de cette opération chronophage et faciliter la gestion de leur comptabilité.

Une prestation adaptée à toutes les structures

Au sein d’une TPE, le dirigeant peut rapidement se retrouver dépassé par la gestion de la production, du personnel, des démarches administratives, etc. Grâce au tableau de bord de l’application Raxonati, il peut piloter efficacement son activité en étant à jour sur la santé financière de son établissement.

Notre cabinet d’expert-comptable en ligne propose également un accompagnement sur-mesure pour optimiser la fiscalité, la trésorerie et les investissements des entreprises. Notre équipe est disposée à aider le comptable de l’établissement pour améliorer son efficacité. De plus, nos prestations sont adaptées aux TPE comme aux PME et à tous les secteurs d’activité.

Notre Cabinet dans le 6e arrondissement lyonnais nous permet d’offrir une solution physique et en ligne à nos clients. Ainsi nous utilisons des outils digitaux performants, tout en gardant une proximité avec nos clients.

N’hésitez pas à prendre contact avec les experts-comptables de Raxonati pour obtenir des réponses précises à toutes vos questions !

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Immobilisation corporelle VS incorporelle en comptabilité
10 mai 2019

Les immobilisations (corporelle et incorporelle) en comptabilité englobent tous les biens détenus par l’entreprise et qui seront utilisés sur le long terme, soit au-delà d’un exercice comptable. Concrètement, il s’agit des différents biens dont l’entrepreneur aura besoin dans le cadre de son activité.

Toutefois, pour qu’une dépense soit considérée comme une immobilisation, il faut qu’elle soit clairement identifiable, qu’elle ait une valeur positive et un potentiel économique avantageux pour l’entreprise.

Ces formes d’investissement se classent en trois catégories en fonction de leur nature, à savoir les immobilisations financières, corporelles et incorporelles. En règle générale, les immobilisations ont une valeur conséquente. Elles requièrent ainsi un financement approprié.

Les immobilisations incorporelles

Les immobilisations incorporelles regroupent les actifs non monétaires et sans substance physique d’un établissement. Autrement dit, il s’agit de dépenses de services qui vont être faites par l’entreprise dans le cadre de son activité.

Les immobilisations incorporelles peuvent prendre plusieurs formes en fonction de la société et de son activité. Elles incluent entre autres les fonds de commerce, les brevets, les marques,les logiciels, les fichiers clients,les frais liés à la recherche et au développement, les honoraires d’un notaire, etc.

D’autres dépenses comme les titres de participation et les créances associées, les prêts accordés par l’entreprise, les dépôts de garantie, les cautionnements, les frais d’immatriculation au registre du commerce, les frais d’installation, etc., figurent également dans cette catégorie.

Ce type d’investissement à long terme se distingue des immobilisations financières par sa nature non monétaire.De ce fait, il est parfois difficile de le reconnaître et de l’évaluer avec précision. Pourtant, l’entrepreneur doit penser dès le départ à l’amortissement de ces dépenses, pour éviter tout souci avec sa banque ou les investisseurs.

Une bonne gestion passe par une évaluation précise des diverses immobilisations incorporelles de l’entreprise, bien au-delà des frais de démarrage de l’activité. Cette opération complexe est souvent chronophage et requiert l’intervention d’un professionnel. Le service de compta online de Raxonati facilite grandement cet exercice dès les premières années.

Les immobilisations corporelles

Par opposition aux immobilisations incorporelles, cette catégorie regroupe les actifs physiques utilisés par l’entreprise dans le cadre de son activité. Elles peuvent aussi être louées à des tiers ou employées à la gestion interne de l’établissement.

Les immobilisations corporelles se subdivisent en différentes catégories majeures, incluant les terrains, les installations, les constructions, les bâtiments, le mobilier, les machines, les gros outils, le matériel informatique, le parc de véhicules…

Il est très important d’évaluer avec un maximum de précision tous ces postes de dépenses pour éviter de dépasser le budget prévu. Au cours du démarrage d’une activité, les erreurs proviennent souvent d’éléments comme les frais d’installation du parc informatique et des réseaux de télécommunication. En effet, l’entrepreneur a parfois tendance à se focaliser sur les dépenses liées à l’achat des équipements et à faire abstraction des détails concernant leur pose ou leur mise en service. Il en est de même pour les outils spécialisés, ou même les véhicules.

Le cabinet d’expert-comptable en ligne Raxonati propose son expertise pour accompagner les entrepreneurs dans l’évaluation et la gestion de leurs différentes immobilisations. De plus, notre équipe peut aider les jeunes pousses sur de nombreux plans durant leurs premiers exercices comptables.

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Comment faire un bilan d’entreprise ?
08 mai 2019

Le bilan comptable fait partie des documents officiels exigés annuellement par l’administration fiscale. Il sert entre autres à calculer l’assiette d’impôt applicable à l’établissement. Le tableau présente ainsi les comptes annuels de l’entreprise en retraçant toutes les transactions effectuées jusqu’à la fin de l’exercice.

Au-delà de sa nature obligatoire, le bilan d’entreprise permet d’évaluer les pertes ou les bénéfices dégagés par les activités de la société tout au long de l’année. En se basant sur ces données, l’entrepreneur peut redresser les éventuelles failles et optimiser ses résultats.

Le bilan comptable d’une entreprise

À la base, le bilan comptable est un tableau permettant d’enregistrer les comptes annuels de l’entreprise. Il offre une vue d’ensemble des données clés en comptabilité sur toute cette période. 

Cela dit, le bilan comptable n’est pas seulement un tableau de suivi des finances. C’est un véritable outil stratégique et un excellent outil d’aide à la décision. Il est donc impératif de bien vérifier les données avant de le finaliser.

Comme son appellation l’indique, le bilan comptable dresse un bilan complet de l’activité d’une entreprise et donne une vision à 360 degrés de sa situation comptable. De ce fait, chaque bilan permet de suivre les performances d’une structure durant une année.

Cet outil de suivi est aussi un excellent support de communication pour l’entreprise puisqu’il se pose comme sa « fiche d’identité financière ». Il atteste par ailleurs de la bonne gestion de la comptabilité de l’établissement. Le bilan comptable d’une entreprise nécessite toutefois quelques opérations préparatoires pour éviter les erreurs et les oublis. Ces problèmes exposent l’entreprise à des sanctions venant de l’administration fiscale. De plus, ils peuvent avoir de lourdes conséquences sur la gestion de son activité.

L’inventaire est une étape incontournable avant de procéder au bilan comptable. Au cours de cette opération, il est indispensable de recenser les stocks et tous les en-cours (prestations ou produits). L’entrepreneur devrait avoir des données précises sur l’état de son activité au terme de l’inventaire.

Bilan d’entreprise : comment ça marche ?

Le bilan comptable peut être défini comme étant une « photographie comptable » de l’entreprise à un moment donné. Il s’agit généralement de la période de clôture de l’exercice comptable, en fin d’année.

Présenté sous forme de tableau, ce document comptable apporte une vision globale de l’état financier de la structure, ainsi qu’une meilleure compréhension de son patrimoine.

Le bilan comptable comporte deux parties qui doivent nécessairement s’équilibrer : les actifs et les passifs. Les actifs englobent tout ce que l’entreprise possède. Dans cette partie, il faut donc mentionner les biens, les stocks, les en-cours, la trésorerie, les créances…

Les passifs couvrent en revanche ce que l’établissement doit. Il s’agit des dettes, des provisions et des capitaux propres. Sur tous ces points, l’administration fiscale ne tolère aucune erreur ou omission et prévoit des pénalités à cet effet. Elle peut même appliquer des sanctions pour dissimulation dans certains cas. Le bilan d’entreprise doit ainsi être dressé avec minutie. Vous pouvez en savoir plus sur les risques de pénalité en cas de bilan comptable en retard après votre année comptable.

Un cabinet comme Raxonati possède l’expertise requise pour accompagner tous types de structure dans la réalisation du bilan comptable en ligne. À travers notre offre d’expert-comptable en ligne, notre équipe allie savoir-faire et réactivité, pour le plus grand confort des professionnels de tout secteur.

N’hésitez pas à contacter les experts-comptables Raxonati, par e-mail ou via le site, pour obtenir davantage de détails sur nos services de compta online !

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Calculer le chiffre d’affaires d’une entreprise
05 mai 2019

Le chiffre d’affaires ou CA d’une entreprise correspond au montant des ventes réalisées par une entreprise dans le cadre de son activité. Évalué sur un exercice comptable, il peut être présenté en HT (hors taxes) ou en TTC (toutes taxes comprises). Par ailleurs, le CA net s’obtient après déduction des rabais et autres ristournes.

Le CA constitue une donnée importante dans le compte de résultat de l’entreprise. En effet, il donne un aperçu du niveau de son activité et de ses performances sur une période donnée. Avec cette information, l’entrepreneur peut effectuer des analyses et des comparaisons en vue d’optimiser ses résultats.

Comment se calcule le chiffre d’affaires CA ?

Le chiffre d’affaires s’obtient en faisant la somme des avoirs de l’entreprise, hors taxe, à travers toutes les factures des ventes de biens ou de services, réalisées durant l’exercice comptable en cours. Plus simplement, il équivaut au prix de vente multiplié par les quantités vendues.

Dans le calcul du CA, la date de livraison prime sur celle de la facturation. Cela signifie que si une vente est facturée avant la clôture de l’exercice comptable, mais est livrée après, elle ne peut être comptabilisée dans le CA de l’année traitée. Elle doit, en revanche, figurer dans l’exercice suivant.

Le CA peut aussi être calculé à l’aide d’une balance comptable. Il est assez facile à reconnaître dans le compte des résultats. Dans ce cas, le chiffre d’affaires correspond à la somme des comptes commençant par 70, moins le compte 709 représentant les ristournes, les rabais et les remises accordés au cours de l’exercice.

Concrètement, le CA est obtenu en faisant l’addition des comptes 701 (ventes de produits finis), 702 (ventes de produits intermédiaires), 703 (ventes de produits résiduels), 704 (travaux), 705 (études), 706 (prestations de services), 707 (ventes de marchandises) et 708 (produits des activités annexes). Il suffit ensuite de soustraire le compte 709 du résultat obtenu.

À lire : offres de comptabilité en ligne pour les professions libérales 

Pourquoi calculer le chiffre d’affaires de son entreprise ?

Le chiffre d’affaires est exigé par l’administration fiscale dans le cadre des déclarations annuelles et des comptes de résultat. Cette information est notamment requise dans la déclaration de résultats couramment appelée « liasse fiscale », la déclaration de TVA et la déclaration de CVAE.

D’autre part, cet indicateur est essentiel pour le dirigeant d’entreprise. En effet, il permet de mesurer avec précision les performances de l’établissement à travers ses chiffres de vente. Il s’agit ainsi d’un élément incontournable pour les prises de décision importantes et la gestion de l’entreprise en général.

En connaissant son CA, le chef d’entreprise peut, par exemple, connaître sa part de marché à la clôture de l’exercice et effectuer une comparaison avec la moyenne dans son secteur. Une observation des variations du chiffre d’affaires permet également d’analyser l’impact de certains paramètres sur son activité (campagne marketing, changement de formule, introduction de nouveaux produits, etc.).

À travers son expertise comptable, Raxonati peut épauler et accompagner un entrepreneur afin de l’aider dans son calcul du CA et donc dans le pilotage de son établissement. Notre équipe de spécialistes aident aussi les chefs d’entreprise et les auto-entrepreneurs à calculer leur seuil de rentabilité. De quoi garantir un retour sur investissement.

N’hésitez pas à contacter le cabinet pour connaitre nos tarifs d’expertise comptable en ligne pour vous accompagner dans la gestion de votre entreprise !

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Pénalité en cas de comptabilité en retard
03 mai 2019

L’administration fiscale fixe des dates limites pour le dépôt des déclarations annuelles et le paiement des impôts des entreprises. Si ces délais ne sont pas respectés, l’infraction est considérée comme une forme de non-déclaration ou de défaut de paiement.

Pourtant, à force de s’embrouiller avec la comptabilité, l’entreprise risque fortement d’accumuler les retards et les sanctions qui s’y rapportent. Afin d’éviter ces pénalités, il est indispensable d’opter pour une solution efficace, comme celle de Raxonati, permettant de maîtriser la comptabilité et la fiscalité de son activité.

Pourquoi faut-il rester à jour sur sa comptabilité ?

Toute structure imposable s’expose à des pénalités si ses déclarations ne sont pas déposées à temps auprès de l’administration fiscale. Cette mesure concerne les entreprises de toutes les tailles, tous secteurs confondus. La déclaration de bilan permet en effet de calculer l’impôt à payer par le professionnel en fonction de son bilan annuel.

En cas de retard de déclaration, l’entrepreneur est sanctionné à hauteur de 10% de l’impôt dû. Ce taux est appliqué tant que les documents requis sont fournis durant le premier mois suivant sa mise en demeure. Une fois ce délai dépassé, la majoration punitive passe à 40% du montant prévu au départ.

Si l’entreprise est considérée comme faisant preuve de mauvaise foi, la pénalité peut monter jusqu’à 80%, au même taux que les fraudes, les dissimulations et les activités occultes. Il est donc impératif d’y faire très attention.

Au-delà de l’anticipation des sanctions fiscales, le fait d’être à jour sur sa comptabilité permet de mieux piloter son entreprise et d’optimiser ses résultats. En effet, cette opération apporte des données concrètes sur la santé financière de l’établissement.

Le professionnel bénéficie ainsi d’une vision globale de son activité. Il peut dès lors prendre les meilleures décisions pour combler les lacunes et améliorer le rendement de son entreprise.

À lire : comment faire un bilan de son entreprise ?

Conséquences des retards en matière de comptabilité

L’accumulation des retards dans le traitement de la comptabilité peut avoir un effet domino dans la relation de l’entreprise avec l’administration fiscale. Outre le non-respect des délais pour les déclarations, le contribuable risque également d’être en retard pour le paiement.

Au même titre que le dépôt des déclarations, le paiement des impôts entraîne des sanctions lorsqu’il n’est pas effectué dans les temps. Les pénalités sont appliquées dès que l’établissement ne s’acquitte pas de la somme due dans les délais impartis.

Un retard de paiement auprès de la DGI (Déclaration générale des impôts) entraîne notamment des pénalités valant 5% du montant dû au départ. Si le retard de paiement se produit au niveau du Trésor, la sanction peut atteindre les 10 % de l’impôt prévu.

Raxonati offre une prestation complète pour anticiper ou gérer les problèmes de retard dans la comptabilité et la fiscalité des entreprises. De plus, notre offre de comptabilité en ligne accompagne également les professionnels dans leur dialogue avec l’administration fiscale.

Raxonati dispose des compétences et de l’expérience nécessaires pour aider les professionnels à respecter les délais dans leurs démarches comptables. La solution en ligne proposée par notre cabinet permet par ailleurs de renforcer la proximité ainsi que la réactivité du service. De quoi optimiser son efficacité.

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Auto entrepreneur les nouveautés 2019
03 mai 2019

Ces dernières années, diverses réformes ont bouleversé le quotidien des auto-entrepreneurs et de nombreux changements sont encore prévus après l’augmentation du plafond d’exonération pour la TVA en 2018.

À partir de 2019, les travailleurs indépendants bénéficieront d’un droit au chômage et d’une aide à la reprise ou à la création d’entreprise. Leur déclaration de chiffre d’affaires devra désormais être effectuée en ligne. Ils seront en outre rattachés à la CPAM. Par ailleurs, d’autres nouvelles mesures seront déployées progressivement à l’horizon 2020.

gestion auto entrepreneur

Déclaration en ligne du chiffre d’affaires

Depuis début 2019, les déclarations de chiffre d’affaires des auto-entrepreneurs doivent être effectuées en ligne, quelle que soit la valeur. Cette réforme vise à faciliter la démarche administrative pour les indépendants.

Rattaché à l’URSSAF, le site dédié reçoit également les paiements. Cette plateforme est renforcée par une application mobile compatible iOS et Android. L’outil est d’ailleurs disponible en téléchargement gratuit sur l’App Store et Play Store.

L’option pour le versement libératoire

Dorénavant, le revenu fiscal de l’auto-entrepreneur ne doit pas dépasser les 27.086 euros s’il souhaite opter pour le versement libératoire de l’IR (impôt sur le revenu) ou continuer à bénéficier de cette option. Ce montant s’applique à une seule personne et est majoré de 50% pour chaque demi-part supplémentaire.

En principe, ce revenu fiscal de référence est mentionné dans l’avis d’imposition de septembre 2018, reçu après le paiement de l’impôt sur le revenu de l’année précédente.

Modification du prélèvement à la source

Si le micro-entrepreneur bénéficie de l’option pour le versement libératoire, il n’est pas concerné par le prélèvement à la source. En effet, il paie au fur et à mesure son impôt sur le revenu. Toutefois, en cas de réclamation d’acomptes, il est possible de les modifier ou de les supprimer en se rendant sur le site de l’administration fiscale.

S’il n’a pas choisi cette option, le micro-entrepreneur doit s’acquitter de son impôt sur le revenu auprès de l’administration fiscale à travers des acomptes mensuels ou trimestriels. Le montant est calculé en se basant sur les revenus de 2017, déclarés l’année suivante. Cette somme devrait, en principe, figurer dans l’avis d’imposition émis en septembre 2018.

Aide à la reprise ou à la création d’entreprise

Dans le cadre de ces réformes, l’administration a assoupli les conditions d’obtention de l’ACCRE (aide aux chômeurs créateurs ou repreneurs d’une entreprise). Les demandeurs d’emploi ne sont plus les seuls bénéficiaires de l’exonération sur les charges sociales.Les retraités et les salariés peuvent également avoir accès à cette aide. Elle est ainsi rebaptisée ACRE,pour « aide à la création ou reprise d’entreprise ».

Toutefois, l’aides’applique au nouveau micro-entrepreneur à la seule condition qu’il n’ait pas obtenu d’ACCRE au cours des trois dernières années. Il doit en outre s’agir d’une véritable création d’activité.L’entrepreneur ne peut donc pas reprendre une activité qu’il a déjà exercée précédemment.

Affiliation à la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM)

Une fois cette réforme appliquée, les auto-entrepreneurs ne seront plus affiliés à la Sécurité sociale des indépendants. Les nouveaux dossiers seront, désormais, directement rattachés à la CPAM (Caisse primaire d’assurance maladie).

Cette mesure est mise en place avant quel’ensemble de la protection sociale des micro-entrepreneurs bascule vers le régime général en 2020.

Droit au chômage pour les micro-entrepreneurs

Le droit au chômage des indépendants fait partie des promesses électorales du président Macron. Attendu courant 2019, ce dispositif devrait permettre aux micro-entrepreneurs de bénéficier d’une allocation de 800 euros par mois durant un semestre. Toutefois, les conditions d’accès à cette aide sont assez restrictives et les détails concernant sa perception restent encore flous.

En effet, pour pouvoir toucher ces indemnités, le micro-entrepreneur doit se trouver en redressement ou en liquidation judiciaire. Par ailleurs, il est censé avoir travaillé durant au moins 24 mois et avoir perçu un revenu annuel minimum de 10.000 euros. De plus, cette indemnisation ne pourra pas être cumulée avec d’autres types d’aide comme l’allocation de solidarité spécifique ou le RSA.

Un accompagnement personnalisé pour s’adapter aux réformes administratives

Raxonati propose son expertise et son savoir-faire pour accompagner tous les auto-entrepreneurs dans la gestion comptable et administrative de leur activité. Notre équipe se met à la disposition des professionnels pour les décharger de cette gestion parfois complexe et chronophage.

L’expert-comptable en ligne Raxonati s’occupe de tout l’administratif, en veillant bien évidemment à respecter les nouvelles normes en place depuis 2019. De cette manière, les auto-entrepreneurs pourront se consacrer à leurs corps de métier en toute sérénité.

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